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Toxic Glam F O N D A T R I C E Identity Messages : 303 Inscription : 06/09/2010
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| Sujet: RPS autres en tout genre Sam 23 Juil - 13:06 | |
| On ne peut jamais fuir le passé, il nous rattrape toujours ! On ne peut pas arrêter le temps ou même revenir en arrière, la vie deviendrait tellement plus simple si on pouvait obtenir de don magique de faire retour arrière, mais c'est impossible... Vous savez quoi en ce moment j'ai un point commun avec des milliers de gens sur cette Terre : Détester la vie ! Comment fait-on pour détester la vie ? C'est aussi simple que d'ouvrir une tablette de chocolat, vous avez juste à avoir un passé compliqué, horrible qui n'a absolument aucun sens et où les moments joyeux sont rares. Tout a commencé le jour de ma naissance, le 25 mai 1991, j'étais destinée certainement à avoir la plus horrible des vies. Je me plains, je me plains énormément, mais dans un sens tout le monde aime se plaindre pour se procurer la pitié des autres. Sauf que moi je ne veux aucune pitié, je veux tout simplement que l'on m'écoute, tout devient tellement simple quand on peut s'exprimer, avoir des conseils... sauf que je ne m'exprime jamais ou plutôt je ne m'exprime plus, je préfère tout garder au fond de moi et ne pas montrer ma peine. Je fouillais dans mes vieilles affaires à la recherche d'un carton de photos, un tri s'imposait, je voulais faire le tri, j'avais l'impression que si je jetais les photos de mon passé, j'arriverai à tourner la page et tout recommencer une nouvelle fois. Je trouvais le carton sur une étagère, je l'attrapais difficilement, une fois que je l'avais entre les mains, je me posais dans mon salon sur le canapé, déposant le carton sur le table basse je le vidais entièrement et j'approchais la poubelle de moi, je prenais une grande inspiration comme si j'allais plonger. Je prenais un tas de photos attachés avec un trombone, je décidais de les garde, car elle me représentait ma cousine et moi. Puis je prenais un autre petit tas de photos que je commençais à regarder, mes années au collège, j'avais un petit sourire, à cette époque j'étais la petite fille calme et posée, la fille parfaite aux yeux de n'importe qui. Je gardais aussi ces photos et là je prenais un tas de photos qui me refroidir aussitôt, je fermais les yeux un instant, puis je reportais mon regard sur la photo, lui et moi... Maxime... quatre ans se sont écoulés et pourtant il e se passe pas une journée sans que je pense à lui, je regardais la photo dans les moindres détails, admirant son visage, je me demande toujours ce qu'il est devenu, s'il a réussi à s'en sortir dans la vie, je soupirais et je décidais de jeter la photo, à contre cœur évidemment, mais j'avais l'impression que c'était la meilleure solution. Je restais un instant à regarder la poubelle à papiers, je ressortais la photo, une fois une femme au centre de soin où j'avais dû aller après mon overdose, une femme légèrement psychopathe sur les bords m'avait dit que la seule solution qu'elle avait pour faire le grand ménage était le feu, elle avait brûlé sa maison où son ex-mari était mort en pensait que tout les mauvais souvenirs partiraient e même temps, elle s'était arrêtée là dans son histoire, elle ne m'avait jamais dit si cela avait fonctionné, mais j'avais trouvé son idée assez bizarre. J'attrapais un briquet, je commençais à aire brûler la photo au moins j'étais certaine que je ne serrai pas tenter de la reprendre comme ça... Je déposais la photo qui brûlait dans un cendrier afin de ne pas me brûler les doigts, puis je décidais de reprendre mon petit tri. Puis je tombais sur une autre photo que me laissa sans réaction, pas une photo sur Max', mais sur mon ancien métier : Strip-teaseuse ! Loin d'être un métier qui fait rêver, mais à vrai dire avec ce métier j'étais en quelque sorte dans mon élément : la danse. J'ai toujours adoré la danse, une vraie passion pour moi, mais à l'époque où l'on m'avait tiré dessus, j'avais été forcée d'arrêter mes activités physiques, donc la danse. Les paroles de ma professeur de danse résonne encore das ma tête : Si tu arrêtes tout maintenant et que tu décides de reprendre tu ne seras plus jamais la championne que tu étais ! En clair j'étais complétement fichue et mes rêves s'étaient envolés. Je décidais de jeter la photo, qui n'avait plus d'importance vu que j'avais arrêté le strip-tease et que je me cherchais un autre métier. Je commençais à en avoir assez de trier, je décidais directement de mettre toutes les photos dans la corbeille, je prenais ensuite le sac où toutes les photos étaient à présent, je me levais en direction de ma porte d'entrée, que je refermais une fois être sortie de mon appartement, je commençais à descendre les escaliers rapidement, descendant les marches deux par deux, je le faisais généralement tout le temps et généralement je ne me loupe jamais, sauf que cette fois-ci je loupais mon coup en bas des escaliers du premier étage, je tombais donc sur les fesses, le sac s'ouvra laissant des photos voler dans les escaliers... |
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Toxic Glam F O N D A T R I C E Identity Messages : 303 Inscription : 06/09/2010
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| Sujet: Re: RPS autres en tout genre Mar 26 Juil - 15:17 | |
| La veille j'avais programmé mon réveil à six heures du matin, pour un samedi se lever à six heures cela peut paraître très étrange, et surtout venant de ma part, moi qui a l'habitude d'ouvrir les yeux à midi, mais j'avais l'idée de faire un petit jogging, je ne prenais plus le temps pour faire du sport, oui encore plus étonnant du sport venant de ma part, mais pourtant quand j'étais plus jeune j'avais apprécié parfois le sport, d'ailleurs quand j'étais au lycée c'était sans doute le seule et unique cours où j'étais motivée pour faire des efforts. Je me réveillais quelques minutes avant que mon réveil se mette à sonner, je l'éteignais donc avant, décidant de me lever j'avalais un verre de jus d'orange, puis je m'attachais les cheveux et j'attrapais un short de sport, une paire de baskets ainsi qu'un t-shirt, effectivement j'avais tout de même des vêtements pour faire du sport dans mon armoire, mais bien sûr la plupart de mon armoire contenait des vêtements qui se portent pour les soirées.
Je me retrouvais au bord du lac, j'avais envie de courir ici, ça changera des rues où l'on rencontre souvent des gens, alors qu'au lac ou plutôt vers les environs du lac à cette heure-là j'étais certaine de ne croiser personne. Je commençais d'abord par m'échauffer un peu et je commençais de courir. Les minutes défilaient rapidement, mes écouteurs dans les oreilles, je ne prêtais même plus attention au monde qui m'entourait, au bout de vingt minutes, je passais à côté d'une jeune femme promenant un petit chien, les animaux et moi une grande passion alors tout en courant je regardais le petit chien qui était très mignon, il était tout blanc, je ne remarquais donc pas qu'il y avait un espèce de poteau faisant environ cinquante centimètres de hauteur, je me prenais les pieds dedans et je tombais. Il fallait que ça arrive tôt ou tard, je suis tellement maladroite ! Je soupirais, constatant que je m'étais égratignée la paume de la main droite. Je me relevais donc, faisant une petite grimace en touchant mon égratignure, à force de tomber je ne comptais même plus combien de fois je parvenais à me faire mal, entre tomber des trottoirs, louper des marches, parfois même me prendre des portes... Là vous vous demandez certainement comment je fais pour être aussi maladroite et bien moi-même je ne le sais pas, sûrement mon incapacité à rester concentré et à ne jamais vouloir rester cinq minutes sans faire la folle.
J'avais repris ma course en direction du café du centre, je comptais prendre un petit déjeuner là-bas, au moins ça m'évitera de devoir m'en faire un, moi qui n'a pas l'habitude de prendre un petit-déjeuner, j'arrivais donc, j'entrais et constatais qu'il y avait pas mal de monde, je m'avançais, commandant un croissant et un café au lait, puis au passage j'en profitais pour demander à la serveuse si elle ne pouvait pas me donner un mouchoir mouillé pour mon égratignure. Je m'installais donc à une table, elle m'apporta ma commande et je payais, je commençais à serrer le mouchoir dans ma main afin de retirer le peu de sang qui avait coulé. J'avais vraiment l'air maligne. Je terminais mon petit-déjeuner et je partais en direction de l'appartement. Je poussais la porte d'entrée, retirant directement mes baskets et je me laissais tomber sur le canapé, courir était sans doute une mauvaise idée, car maintenant j'avais mal aux jambes. |
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